Un tournage, un défi technique et une voiture coupée en deux. Voilà comment NOC Motors s’est retrouvé embarqué dans une nouvelle aventure sur Bref 2. Une scène improbable, pensée pour frapper les esprits : une voiture qui se scinde en deux, chaque moitié poursuivant sa route.
Pour la production, ce genre d’effet est habituellement confié aux équipes VFX. Mais cette fois, l’option numérique est écartée au profit d’une solution bien plus audacieuse : le faire en vrai. Moins cher contre toute attente, et plus impressionnant. Restait à trouver qui pourrait relever le challenge.
L’appel vient de Johan, ancien régisseur devenu premier assistant réalisateur. Habitué à collaborer avec NOC, il sait à qui s’adresser lorsqu’il faut gérer des véhicules sur un tournage.
"Tu saurais découper et préparer des bagnoles pour une scène un peu spéciale ?"
Chez NOC Motors, on aime les défis. Découper une voiture, pourquoi pas. Mais il faut que tout fonctionne à l’écran. L’équipe accepte. Le timing est serré, mais l’idée plait à l’équipequi répond présente pour ce tour de passe-passe mécanique. La production laisse carte blanche sur le choix des modèles, à une seule condition : faire jouer une voiture rouge et une voiture bleue.
Il ne s’agissait pas seulement de scier une voiture en deux. Il fallait que les deux parties séparées restent visuellement crédibles, alignées, et exploitables pour la prise de vue.L’illusion devait être totale. L’équipe de NOC reconstruit un poste de conduite sur la partie droite, ajuste la hauteur des sections et conçoit un système de traction sur roulettes permettant aux deux moitiés de se détache rproprement au bon moment. Une mécanique de précision qui impose de repenser intégralement la structure des véhicules.
Autre challenge : lapeinture. Les voitures doivent être parfaitement colorées, mais doivent aussiretrouver leur état d’origine après le tournage, c’est le brief. La solutionvient d’un procédé spécial utilisé par NOC pour la première fois pour ce projet: une peinture à la craie en bombe, qui adhère parfaitement mais s’efface sousun simple jet d’eau.
Jour de tournage. Tout est prêt et la pression monte sur le plateau : est-ce que tout va marcher au moment de dire action ? La caméra tourne. L’actrice tourne le volant, la voiture se coupe en deux, chaque moitié s’éloigne comme prévu. C’est dans la boîte.
"Le moment de la découpe, c’était mémorable. Tout le monde sur le plateau était scotché."
Au final, le pari est gagné. Faire cette scène à base d’effets spéciaux numériques aurait finalement coûté plus cher et l’effet n’aurait pas eu la même intensité. L’option du réel l’emporte.Le rendu sur écran est plus que convaincant. Chez NOC, aucun défi n’est trop grand.
« Si c’était à refaire ? On le referait… en gagnant deux semaines sur le timing ! »
Dans l’industrie du cinéma et de la télévision, la plupart des scènes comme celle-ci seraient réalisées en numérique, en post-production. Mais ici, le réalisateur voulait un effet tangible, quelque chose que les acteurs et l’équipe puissent voir et ressentir sur le plateau.
Au final, l’audace a payé : tourner cette scène en vrai a été plus efficace que de tout refaire après coup sur ordinateur. Plus réaliste, plus impressionnant, et plus rentable.